Whoman, un groupe de musique en quête d'aventures montagnardes !
On est le 4 février. C’est dimanche soir, le moment le plus cafardeux de la semaine, il fait gris et froid à l’extérieur. Je cherche à m’occuper l’esprit pour chasser ce spleen de fin de semaine… Et quoi de mieux qu’un peu de musique pour se mettre en train ? Par chance, Gaëlle m’avait justement parlé d’un concert qui avait lieu au Delta, à deux pas de chez moi ! Ni une ni deux, je fais mon baluchon et je m’y rends ! Je me suis peu renseignée sur le groupe que j’allais écouter. J’aime bien découvrir des artistes directement sur scène si j’en ai l’occasion. Je n’ai donc aucun apriori avant d’assister au concert. Je sais que je vais voir Whoman, un groupe d’indie-rock ayant résidé pendant une semaine au Delta et étant composé de 4 membres : Lou Wéry, Ambroos De Schepper, Mira De Schepper, Gaspard Sicx. Ces quelques informations suffisent à me donner envie de découvrir leur univers.
Le spectacle débutera à 18 heures mais à l’accueil, on nous annonce dix petites minutes de retard. Je trépigne d’impatience !
L’heure approche. J’entre dans une petite salle où le public restreint apporte une ambiance vraiment cosy au concert ! J’aime beaucoup cette atmosphère intimiste. Lorsque je pose un pied dans la salle, les artistes qui vont bientôt se produire sur scène sont là, dans la fosse, à côté du public. On est loin du star system avec une entrée sur scène pleine d’artifice. C’est en toute simplicité que les quatre membres du groupe montent sur la petite scène. Lorsqu’ils commencent à jouer, je suis directement immergée dans l’ambiance de leurs compos. Je rentre totalement dans l’univers dès le début et pour toute la durée du concert. Je profite de chaque morceau tant la musique est chouette et envoûtante ! Les trois chanteur·euse·s mêlent et entremêlent leurs voix à la perfection et tous les quatre manient guitare, basse, batterie... admirablement bien ! Entre les morceaux, j’apprends même que les membres du groupe ont pour habitude de jouer dans des refuges de hautes montagnes françaises. Là voilà, la bonne excuse pour s’enfuir explorer les monts !
Lorsque je sens la fin du concert s’approcher, je ne peux m’empêcher d’être un peu déçue. Je serais bien restée encore un peu plus longtemps. Lorsque je rentre chez moi, je suis encore toute émoustillée par la musique que je viens d’entendre. Nul doute ! Je vais réécouter Whoman chez moi ! J’ai fait une excellente et surprenante découverte !