Livre et bougie "Murmures sous la surface"
Livre et bougie "Murmures sous la surface"

Sortie littéraire: Brigitte Guilbau présente "Murmures sous la surface" + Concert Charlotte Renwa

Le vendredi 7 avril, à Jambes au clos de Velaine, a eu lieu une sortie littéraire en l’honneur du 13e roman de Brigitte Guibau  ”Murmures sous la surface”. Un livre abordant le sujet difficile qu’est la pédocriminalité et qui se focalise sur le point de vue d’un enfant dont les parents sont des trafiquants. Lors de cette soirée, nous avons également eu droit à la présence de deux ASBL ainsi qu'à un concert de la chanteuse et guitariste Charlotte Renwa.

« Quand on écrit, on n’est jamais seul.  J’écrirais toute ma vie car c’est mon moyen d’expression. J’en ai besoin comme j’ai besoin du soleil. »

J’ai pu assister à une soirée chaleureuse et conviviale avec un public des plus divers et varié. Tout le monde semblait se connaître, parlait ensemble et rigolait. Tous étaient là et Brigitte n’a pas hésité à les remercier tous les uns après les autres. La romancière est montée sur scène, ses petits-enfants assis sur les marches et a été très émue de voir tous ces gens réunis pour elle. On aurait dit une grande réunion de famille. L’autrice s’est montrée très reconnaissante et humble, en se clamant très chanceuse. Elle qui écrit depuis 25 ans, qui est édité chez Lily’s édition depuis 10 ans et qui a été professeure de philosophie pendant des années était presque au bord des larmes.

L’artiste namuroise a pris le micro pour parler de son livre et nous ouvrir son cœur. 

« Isabelle est une petite fille sage, douce et

réfléchie. Elle a des parents formidables qui

l’aiment, la protègent et la chérissent.

La preuve? Ils lui ont organisé une fête d’anniversaire

géniale et elle étrenne sa nouvelle chambre.

Mais que sont ces murmures qui montent de la
cave par le conduit de cheminée ?

Des fantômes ? Des araignées géantes ? Son

imagination ? »

Brigitte a commencé à écrire aux alentours de onze/douze ans, à cette époque elle écrivait déjà des livres très personnels avec des sujets difficiles. Elle avait eu le courage d'envoyer son écrit à un journaliste qui lui avait répondu et conseillé de lire encore et encore. Aujourd’hui, la voici donc avec son 13e roman ou plutôt son 13e enfant car oui, Brigitte aime comparer l’écriture de ses romans avec une grossesse.

« Je ne peux pas expliquer d’où ça vient, c’est pour cela que j’ai parlé d’une grossesse. Je tombe enceinte et je ne sais pas pourquoi. J’ai des tas de sujets qui avortent spontanément parce qu’il n’y a pas de suite possible et puis tout à coup, il y a un sujet qui me plait, qui grandit en moi et à un moment donné ça sort et c'est un bouquin. »

Ce livre a pris 6 mois pour se former et il y a eu un an et demi de gestation, mais impossible pour elle de se définir un style. Dans sa maison d’édition, elle est classée comme inclassable et ce n’est pas pour lui déplaire. Elle pourrait dire qu’elle se situe entre le roman réaliste, de société ou même philosophique mais en fin de compte ce n’est pas ça. Brigitte Guilbau n’est pas non plus une écrivaine d’action mais une grande amatrice de huis clos. Elle pense même que si certaines de ses œuvres étaient jouées aux théâtres, un seul décor suffirait.  

Elle a un langage qui est très parlant et direct, l’emphase ce n’est pas du tout son truc. Elle dit écrire dans la douleur, mettant toutes ses émotions dans ses textes et écrivant parfois en sanglotant.

« Mon objectif c’est vraiment la réflexion humaine et la recherche de la compréhension »

Même quand on ferme la quatrième de couverture, ses histoires ne touchent pas à leurs fins. Il faut se demander ce que l’on aurait fait nous dans de telles circonstances, l’histoire doit prospérer dans notre esprit et faire réfléchir. 

« Toutes ces personnes qui me connaissent et qui sont présentes, elles cherchent des moments de ma vie dans mes romans. Quand on écrit, on y met totalement soi-même mais pas notre histoire. Si j’y mets quelque chose, personne ne le sait »

Prête à dédicacer son œuvre avec un grand sourire pour le plus grand plaisir de ses proches, amis, et collègues, elle a ensuite laissé la scène à Charlotte Renwa avec qui elle partage l’amour des mots. 

Charlotte Renwa qui chante et joue de la guitare sur la scène
Charlotte Renwa qui chante et joue de la guitare sur la scène

Cette chanteuse armée d’une guitare a pu ravir les amoureux de la chanson française avec de grands classiques revisités de manières intimistes. 

D’abord un peu perplexe de ne pas être avec son trio, la jeune femme a merveilleusement performé, nous racontant même quelques histoires. Elle a chanté des chansons de quand elle était encore petite et qu’elle écoutait dans la fiat punto de son père à l’aide de cassettes ou encore des mélodies que lui chantait sa mère et dont les paroles n’étaient peut être pas faites pour les enfants.

Amoureuse de valse et de folk, c’est grâce à Renaud qu’elle a eu l’idée de rassembler les poèmes qu’elle écrivait et les quelques accords qu’elle avait appris à jouer à la guitare. Chantant et jouant dans son salon avec son compagnon, la voici désormais depuis plus d’un an dans un trio interprétant à leur manière les classiques de la chanson française. 

Grande fan de Piaf, Ben Mazué, Saule et beaucoup d’autres, elle a chanté bien des chansons cette soirée-là pour le plus grand plaisir de beaucoup, faisant même danser une mère et ses fils. 

Elle a pu chanter une fois de plus La Bohème, chanson dont elle ne se lassera sûrement jamais ainsi que La tendresse de Bourvil qui a toujours fait pleurer Brigitte.

En résumé, cette soirée fut des plus agréables, j’ai pu rencontrer une autrice admirable, l’asbl Mwana soleil et Salisa qui furent très sympathiques ainsi qu’une chanteuse très douée. Tout ça dans un cadre des plus chaleureux, que demander de mieux ?

« Le prochain roman est dans mon esprit mais pas encore dans mon ventre. Est-ce qu’il va grandir ? On verra bien. »

(1) Charlotte Renwa Trio | Facebook

Publié le 20 Avril 2023 par
Nikita VW

Tu vas kiffer aussi

illustration , 3 personnages assis dans une salle de cinéma regardent un écran dont jaillit le texte "Anima, soirée"

Le festival Anima s'invite au Caméo

Il s'agit de quatre membres d'un groupe de musique sur une scène pleine d'instruments de musique.

Whoman, le groupe de musique à connaître absolument !

il s'agit d'une illustration en noir et blanc représentant le visage d'une femme, Lutanda. Elle est sur un fond rayé jaune et blanc.

Lutanda, une artiste du Labo Astrid

On y voit un visage, celui de Félix, un artiste. C'est une illustration en noir et blanc sur fond rayé jaune et blanc.

Félix, un super artiste du Labo Astrid !

illustration d'une main qui écrit  " interview"  à la plume , autour sont dessinés des décorations type enluminure

Un aperçu dans la société archéologique de Namur !

illustration d'une main qui ecrit les lettres "a b c d " à la plume, avec des décorations style enluminure autour

Retour dans le temps à la Société Archéologique de Namur

C'est une illustration signée Louie Dole en noir et blanc sur fond blanc et jaune qui représente Carine en train de sourire; Elle regarde droit face à l'objectif. Elle a des cheveux blonds et des yeux clairs.

Carine, une artiste peintre du Labo Astrid !

C'est une illustration en noir et blanc sur fond rayé jaune et blanc de Catherine. Elle porte un t-shirt rayé et manipule une plante. Elle a le regard porté vers la gauche et elle porte des lunettes. Elle a des cheveux courts foncés.

Jamu, une artiste fantastique du Labo !

C'est le visage de Mei illustré en noir et blanc sur un fond jaune et blanc. Elle pose sa tête contre sas main et regarde légèrement vers sa gauche. Elle a une expression sérieuse et quelques taches de rousseur. ses cheveux tombent, ils sont lachés.

Mei, la tatoueuse du Labo Astrid nous parle de son projet !

C'est le visage de Marie-Aude illustré en noir et blanc sur un fond jaune et blanc. Elle regarde droit devant elle et se bouche la bouche avec son index. Elle a les cheveux attachés derrière elle.

Marie-Aude, une artiste pluridisciplinaire du Labo Astrid !

Les 4 membres du groupe "Glauque" sont illustrés en noir et blanc sur un décor ligné jaune et blanc. Deux d'entre eux sont assis sur un canapé tandis que l'un est par terre. Le quatrième est assis sur le dossier du canapé.

Glauque, un groupe de musique à découvrir !

C'est une illustration en noir et blanc de Stan

Stan, un super occupant du Labo Astrid !

Illustration de mains qui dessinent des traits qui se transforment en partitions de musique. Le bâtiment du Delta est aussi représenté entre ces lignes. Il est écrit "Spotlight" au centre.

Spotlight : l'expo qui illumine le Delta !