Les Solidarités : Quand le choc des générations n'est plus qu'une légende !

Chronique de Emily Malburny / Photos de Frédéric Beth

J1 : Gaëtan Roussel met le feu

Ce premier jour aux Solidarités nous a fait voyager à travers de nombreux univers, bien que parfois peu trop variés sur le plan de la proposition artistique.

Nous partons en repérage et manger un bout ; petit plus et fait rare en festival : quelques options végé/végan sont proposées! L’accent sur l’écologie est présent un peu partout: débats, Green Team, compost et recyclage. Concernant l’inclusion, tout est fait ou presque pour que le site soit accessible à tous et pour la première fois, certains concerts seront même traduits simultanément en langue des signes. La foule est éclectique, de tout âge, enfants casque anti-bruit sur les oreilles, faisant la file pour la “grande” roue, adultes grimés, jeunes un peu perdus cherchant leur route, bières et animations. Petit bémol dans l’organisation, les festivaliers ont peiné à trouver les informations au long de la journée, et nous avons noté un manque de disponibilité de la part du staff.

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Crédit Photo : Frédéric Beth
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Notre première découverte: Chicos y Mendez.Cette association entre un le belgo-péruvien David Méndez Yépez et l’auteur-compositeur liégeois Thibault Quinet, mêlant authenticité de la cumbia péruvienne, flow du reggae et influences urbaines, nous propose de débuter le festival sur une note ensoleillée, nos pieds ne pouvant s’empêcher de battre la mesure tout au long de la musique. La barre est placée haut !

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Crédit Photo : Frédéric Beth

Metrophona est le premier groupe à frôler la scène du Belvédère. Le combo liégeois compte parmi ses influences Ghinzu, Depeche Mode ou encore The Do. Bien que proposant des morceaux accrocheurs, les modulations de voix et la prononciation en langue anglaise de la chanteuse alourdissent par moment un peu la prestation.

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Crédit Photo : Frédéric Beth

Embarquons sacs à dos, appareils photos et stylo pour retrouver l’Esplanade et Axelle Red. Il nous est annoncé que l’artiste revient à ses premières amours… Le Tennessee lui a-il inspiré ce rythme soutenu et up tempo qui lui avait manqué ces dernières années ? Les arrangements ne conviennent pas toujours à ses morceaux et malgré un travail évident, ce nouveau son ne plaît pas à tout le monde. Axelle fait ensuite plaisir à ses fans en ressortant de son clavier les tubes qui ont fait son succès.

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Ensuite, Gaëtan Roussel arrive sur scène. Le leader de Louise Attaque attire toujours autant de monde, et dans sa prestation solo, laisse la place belle à ses musiciens : ça on aime! Le rythme est toujours là, efficace, percutant. L’artiste est généreux, fait danser et chanter le public.

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Nous passons au Belvédère alors que Behind the Pines fait trembler les murs. Ce groupe Bruxellois déjà très professionnel mériterait de jouer sur la grande scène. Des souvenirs de Pearl Jam nous passent par la tête.

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Pascal Obispo arrive enfin, pour libérer ses fans présentes (oui, ce sont majoritairement des femmes) depuis onze heures du matin, accrochées aux barrières en plein cagnard, ayant chanté à tue-tête « Mourir demain » toute la journée. Le chanteur nous répète qu’il revient aux sources et est maquillé comme le Joker dans Batman. Pourquoi ? Nous ne comprenons pas le rapport… Ni ce manque d'identité. Cette envie de faire réagir sur ses propositions scéniques a-t-elle pour but de détourner l’attention de sa musique? Cependant, tout est millimétré, il manie bien l’instrument tout comme ses musiciens qui, eux, transposent une ambiance classic rock assez sympathique et peu habituelle dans le registre personnel d’Obispo.

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Entre temps, Zappeur Palace gagne la finale des tremplins. Bien que nouveaux pour nous, ces Nivellois ont déjà à leur actifs quelques belles premières parties (Jeronimo, Noa Moon, ON prend l’air, Mickael Miro, etc)

En résumé:
Notre découverte: Chicos Y Mendez
Notre coup de cœur: Gaëtan Roussel
Nos déceptions: Axelle Red et Pascal Obispo.

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J2 : Mustii enflamme la scène des Solidarités et Angèle sature l’Esplanade

Tout avait un peu mal commencé. Une file interminable en attendant les navettes, cohue et bousculade pour grimper dans le bus… Avec ce petit incident de transport, nous n’avons malheureusement pas pu entendre la voix soul et les mélodies pop accrocheuses de Tanaë. La direction artistique de Cinqmille en est fan. (rire)

Après quelques prises de vue, nous nous préparons pour le concert de Juicy. Avant même de commencer, les bruxelloises ont littéralement mis le feu au ventilateur présent sur la scène. C’est en haut orange néon style « Oops I did it again » et pantalon à franges, que les girls commencent à chanter dos au public qui se rassemble, applaudit, écoute les deux voix envoûtantes du duo R&B que rien n’effraie, même pas Théo Franken.

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Parlant musique urbaine, c’est l’ambiance que le maquis a choisi de mettre à l’honneur aujourd’hui. La démographie y est définitivement plus jeune. DJ’s au son R&B et rap se succèdent, accompagnés de battle de Hip-Hop dans l’Urban Village, où la foule se fait plus dense.

Direction le Théâtre de Verdure pour Claire Laffut. Originaire de Moustier-sur-Sambre, elle est comme à la maison. On aime son style décalé et l’énergie qu’elle dégage sur scène. Pour nous c’est un thumbs up.

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La prochaine au rendez-vous : Jeanne Added. Notre nouveau motto : une découverte par jour, en forme toujours ! Lorsque Jeanne entre sur scène, sa voix (qui a fait ses armes lors d’études dédiées au chant lyrique) transporte le public. Sans plus de présentation, elle demande à celui-ci de se lever et il s’exécute. Le rythme est assez répétitif sur les deux premières chansons, néanmoins, on accroche… et on accroche sévère !

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Retour sur l’Esplanade (si tu n’aimes pas les escaliers et le sport, évite les Solidarités), où les jeunes de Youth for Climate, emmenés par Adélaïde Charlier, chauffent le public toujours grandissant. Leur slogan « On est plus chaud, plus chaud, que le climat » résonne encore dans nos têtes…

Arrive une des grosses têtes d’affiche de la soirée, j’ai nommé Angèle… Que dire… elle a littéralement coupé le souffle de l’esplanade, jusque dans les gradins. Le public est ON FIRE ! Il chante, danse, nous entendons du haut notre perchoir le « Mais à quoi bon, t’es tellement seul devant ton écran » de « La thune » qui résonne clairement, entonné comme un seul homme (ou une seule femme) par des milliers de personnes ! Angèle chapeau bas. On t’aimait déjà, mais là… que dire !

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Après la pause bien méritée, nous voilà installés pour l’incontournable Mustii, qui nous promet un show amélioré. La scène est drapée de voiles blancs, pour illustrer sa facette théâtrale qui lui colle parfaitement à la peau et à l’âme. Dès son entrée, le public hurle. Loin d’être statique, le musicien va chercher son audience, « The Cave » est entonné par les Solidaires présents, une reprise réussie de “Tainted Love” surprendra l'assemblée ; les premières notes au piano de “Safety Zone” nous donneront la chair de poule, et quelques fans ont versé une petite larme avant de voir l’artiste s’envoler sur “Where do I belong”. La générosité sera l’une des choses à retenir de cette prestation. Mustii - grâce aussi aux musiciens Thibaut Demey, Laurent Seys et Elvin Galland - a littéralement enflammé la scène.

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Notre découverte: Jeanne Added
Notre coup de Cœur: Mustii.
Prix du Public: Angèle

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J3 :Winter Woods ou le road trip dans les oreilles

Ce matin, nous avons constaté que la majorité des titres presse pointaient les files interminables et le manque d’eau sur le site. Oui mais… Si effectivement quelques points d’eau supplémentaires n’auraient pas été un luxe, il faut rappeler que l’or translucide était mis à disposition gratuitement a contrario des deux euros que cela aurait coûté aux festivaliers pour faire la file aux différents bars. Dans une société où l’on paie pour être livré en 24h, certains pensent qu’il leur suffit de claquer des doigts pour remplir une bouteille.
A l’écoute des critiques, l’organisation a réagi et trouvé des solutions. Ainsi n’oublions pas l’intervention des pompiers, arrosant le public de l’Esplanade durant les concerts.

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Les systèmes de payement électronique ont eux aussi été beaucoup critiqués, surtout lors de la panne qui a engendré un agrandissement des files. L’intérêt de ce système ? Un partenariat entre Payconic et les Solidarités a été mis en place pour qu’à chaque payement, un arbre soit planté en Belgique. A quatorze heures, le chiffre était déjà de 1200 transactions…

Passons au côté festif.

Notre focus de ce dernier jour concerne Winter Woods. Gagnants des Tremplins des Solidarités 2018, nous voulions vous présenter cette bande de potes namurois aux sonorités rappelant l’ambiance des pubs irlandais. Une version remarquable de « Wake me up » d’Avicii ; « Change is coming »
représentant le mouvement des marches pour le climat, et quelques pépites préparant à la sortie de leur prochain album. Violon, Contrebasse, banjo, piano et guitare, les instruments sont bien distincts, ça change des grosses productions au son boudiné. Ça sent le road trip, les fenêtres de la voiture ouvertes sur un paysage qui défile.

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Nous n’avons pas pu tout voir : Naya, Suzane et Adam Naas au Théâtre de Verdure, ou encore le reste de la programmation du Maquis.
Nous avons par contre dû subir L’Algérino qui n’a pas trouvé grâce à nos yeux, malgré un public motivé qui lui pardonnait de ne pas tout chanter. L’Auto-tune, ça tue, même si tu chantes avec le sourire. Point positif : la chemise bariolée…

On ne va pas se mentir, Camélia Jordana nous a fait du bien aux oreilles.
La jeune fille timide a évolué et nous revient avec LOST et nous dévoile un tout nouvel univers aux textes exprimant son mal-être dans une société où le populisme ne cesse de monter. A l’approche de la trentaine, elle illustre son rapport au monde en s’exprimant dans trois langues : le français pour son identité ; l’anglais pour la pop ; et l’arabe qui la relie à ses ancêtres. Pour ces Solidarités 2019, cette petite nana nous livre une prestation plutôt agréable qui prouve que l’on peut sortir d’un télé-crochet et faire des choix artistiques intelligents. Si vous l’aviez perdue de vue,
nous vous conseillons vivement de la remettre sur votre radar !

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Repassons du côté obscur avec Kendji Girac, mais sincèrement, lui, on l’aime bien. Les rythmes ensoleillés sous la canicule, ça fonctionne, et puis les enfants sont contents… Il ne faut pas oublier que les Solidarités c’est aussi un rendez-vous familial. Nous avons beaucoup aimé qu’il laisse ses musiciens commencer le concert avant d’entamer « Maria Maria » en n’hésitant pas à aller chercher le public qui avait quelques difficultés à bien voir l’artiste ceci dû à la configuration des lieux. On ne va pas nier qu’il a offert une bouffée de légèreté et pour ça, on lui dit merci. Nous nous sommes même surpris à chanter par cœur les paroles de « Conmigo », nos pieds ne demandant qu’à nous emmener danser, mais ne le dites à personne, c’est un secret.

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Le dernier concert sera Clara Luciani. A vingt-sept ans, cette auteure-compositrice-interprète corse nous a tous fait fredonner les paroles de « La Grenade ». Avant sa carrière solo, Clara a fait ses armes dans le groupe La Femme dont elle sera, un temps, l’une des voix féminines. Comme pour Mustii, l’Esplanade se vide, mais le public cible reste et participe activement à la prestation qui a commencé par une voix off de presque une minute. Choix parfait pour cette fin de festival, et qui laissera un souvenir latent dans nos esprits.

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Après trois jours à gérer à elle seule l’entrée du point presse, les taxis véhiculant les artistes et le flux des festivaliers parfois pas très courtois, nous aimerions vraiment remercier Elodie du service de sécurité. Toujours souriante, malgré la fatigue, les changements de plan et la chaleur. Nous devrions aussi mettre à l’honneur les services de la Croix Rouge et les pompiers pour avoir été présents tout au long de ce week-end de canicule.

En résumé:
Prix de la bonne humeur : Elodie, membre du service de sécurité
Nos déceptions: Sans surprise, L’Algérino et Aya Nakamura : trop de basses, trop de textes vides qui ne nous font rien ressentir.
Prix du Public : Le public d’Aya Nakamura… On ne va pas pouvoir y échapper. Et Kendji… Ah ben oui !
Notre découverte: Winter Woods
Notre coup de Cœur: Camélia Jordana

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