La longue nuit de L’Humanité – Benoît Demonty

Chronique / Reportage / Interview : Emilie Malburny

Image
FB_IMG_1620322555736.jpg
Emilie Malburny

Longtime no see, comme ils disent chez moi. Ces deux dernières années ont été un peu chaotiques, mais je suis de retour et je compte bien rattraper mon retard.

Je vais donc commencer avec « La longue nuit de L’Humanité » de Benoît Demonty chez Empaj Éditions ( tu peux faire une Ola, c’est une maison d’édition belge, toute jeune mais assez prometteuse).

Mais revenons à nos moutons ...

Ce qu’en dit l’éditeur : 

« Ombret 1920. Un village du centre de la France, où une odeur de pourriture sort constamment du sol, où la terre est soit boue, soit poussière. Les anciens Poilus sont rentrés chez eux et le retour de certains a ranimé de vieilles haines et a peut-être réveillé une ancienne malédiction.

Etienne a survécu à la guerre et au camp de prisonniers. Quand il rentre à Ombret, il retrouve Marthe la brune avec qui il a correspondu pendant la guerre.

Marthe la blonde, la rivale, est persuadée que la Brune a œuvré contre elle pour lui voler son fiancé. Elle n’entend pas se laisser faire et emporte dans son sillage de haine les pires commères du village. Les vengeances seront terribles.

L’obscure père Catalin, appelé à la rescousse par les villageois, pourra-t-il dénouer le conflit ? Surtout que, dans l’ombre, l’étrange cantonnier Raoul et l’intrigant maire Léonil poursuivent leurs propres objectifs secrets. »

Ne nous mentons pas, le synopsis un peu confus et répétitif m’a un peu refroidie au début, ainsi que les phrases courtes qui, à mon sens, cassent un peu le rythme de lecture et qui m’ont empêchée de me plonger directement dans l’histoire de ce jeune Poilu.

Cependant le titre, un mouthfull, m’a intriguée, et j’ai refusé obstinément de me laisser distraire par ce que j’appellerais des erreurs de premier roman, parce que c’est bien de ce qu’il s’agit ici... Un premier roman. Et quel premier roman !

Parce qu’une fois que l’on fait abstraction de cela, l’histoire vous saute au visage, d’une façon tellement parfaite grâce à l’écriture très imagée de l’auteur et aux jeux de temporalité entre les époques utilisés par celui-ci.

L’auteur laisse le lecteur totalement impuissant et démuni face à la haine et la violence psychologique de ce récit.

D’ailleurs, le roman de Benoit Demonty est sélectionné au prix littéraire spécial 2020 de l’ASBL Litt&rature dont les résultats seront communiqués le 7 novembre 2022.

Un conseil : abandonnez pour un instant les têtes de gondole et les noms sonnant comme un repère de lecture et trouvez votre librairie namuroise préférée pour commander du belge et vous laisser bousculer par une écriture vraie.

Le site de l’éditeur :
https://www.empajeditions.be

Tu vas kiffer aussi

illustration , 3 personnages assis dans une salle de cinéma regardent un écran dont jaillit le texte "Anima, soirée"

Le festival Anima s'invite au Caméo

Il s'agit de quatre membres d'un groupe de musique sur une scène pleine d'instruments de musique.

Whoman, le groupe de musique à connaître absolument !

il s'agit d'une illustration en noir et blanc représentant le visage d'une femme, Lutanda. Elle est sur un fond rayé jaune et blanc.

Lutanda, une artiste du Labo Astrid

On y voit un visage, celui de Félix, un artiste. C'est une illustration en noir et blanc sur fond rayé jaune et blanc.

Félix, un super artiste du Labo Astrid !

illustration d'une main qui écrit  " interview"  à la plume , autour sont dessinés des décorations type enluminure

Un aperçu dans la société archéologique de Namur !

illustration d'une main qui ecrit les lettres "a b c d " à la plume, avec des décorations style enluminure autour

Retour dans le temps à la Société Archéologique de Namur

C'est une illustration signée Louie Dole en noir et blanc sur fond blanc et jaune qui représente Carine en train de sourire; Elle regarde droit face à l'objectif. Elle a des cheveux blonds et des yeux clairs.

Carine, une artiste peintre du Labo Astrid !

C'est une illustration en noir et blanc sur fond rayé jaune et blanc de Catherine. Elle porte un t-shirt rayé et manipule une plante. Elle a le regard porté vers la gauche et elle porte des lunettes. Elle a des cheveux courts foncés.

Jamu, une artiste fantastique du Labo !

C'est le visage de Mei illustré en noir et blanc sur un fond jaune et blanc. Elle pose sa tête contre sas main et regarde légèrement vers sa gauche. Elle a une expression sérieuse et quelques taches de rousseur. ses cheveux tombent, ils sont lachés.

Mei, la tatoueuse du Labo Astrid nous parle de son projet !

C'est le visage de Marie-Aude illustré en noir et blanc sur un fond jaune et blanc. Elle regarde droit devant elle et se bouche la bouche avec son index. Elle a les cheveux attachés derrière elle.

Marie-Aude, une artiste pluridisciplinaire du Labo Astrid !

Les 4 membres du groupe "Glauque" sont illustrés en noir et blanc sur un décor ligné jaune et blanc. Deux d'entre eux sont assis sur un canapé tandis que l'un est par terre. Le quatrième est assis sur le dossier du canapé.

Glauque, un groupe de musique à découvrir !

C'est une illustration en noir et blanc de Stan

Stan, un super occupant du Labo Astrid !

Illustration de mains qui dessinent des traits qui se transforment en partitions de musique. Le bâtiment du Delta est aussi représenté entre ces lignes. Il est écrit "Spotlight" au centre.

Spotlight : l'expo qui illumine le Delta !

Logo du The Extraordinary Film Festival

TEFF | Lettre d'amour à un festival d'utilité publique