Kärlek : "Une idylle auditive et scénique"
Chronique de Rébecca Deville / Photos de Samantha Louppe
Samedi 8 février 2020, vers 17h, dans la salle Tambour du Delta, une ambiance tamisée camoufle une partie de la pièce presque comble venue pour Kärlek.
Kärlek, c’est un duo namurois - nous pouvons même le dire : un couple namurois. Ils fusionnent autant sur scène que dans la vie quotidienne.
Ce binôme nous emporte rapidement avec leur première chanson « A marée basse ». Nancy au synthé, Benoit à la guitare et accompagnant sa belle au chant par moment.
En plus de nous happer grâce aux sonorités pop et électro, la voix de Nancy nous envoie directement dans la période New Wave.
Le voyage ne se limitait pas à notre audition. Visuellement, nous étions transportés par des vidéos projetées en arrière-plan du groupe : des plans sur une plage durant des vacances, une femme faisant du hula hoop dans un marais, une procession dans une petit village de campagne, etc. Ces vidéos apportent vraiment un plus pour nous immerger dans l’univers de Kärlek.
Après quelques chansons, Nancy nous avoue qu’ils s’étaient fait une promesse au début de leur projet musical : ne jamais faire de concert! Cette promesse n’a donc pas été tenue mais ils ne le regrettent pas le moins du monde et nous non plus d’ailleurs !
Le concert se poursuit avec des réinterprétations de Songs: Ohio, Miossec ou Eliott Smith. C’est d’ailleurs par ces reprises qu’ils se sont lancés dans le projet Kärlek, nous raconte Benoit. Il y eu d’abord Coxcomb red de Songs: Ohia en 2017 puis, ils ont été contacté pour travailler sur des chansons d’Eliott Smith afin de participer au lancement d’un livre sur celui-ci.
C’est sur ces chansons entrecoupées de regards complices et emplis d’amour entre les deux namurois que ce concert s’achève.
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