FIFF 

Chronique / Reportage / Interview : Laurie Macé et Photographe : Quentin Spitaels

Du 30/09 au 07/10, le Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF) a fêté le cinéma francophone en diffusant plus de 120 films issus des quatre coins de la Francophonie, en mettant à l'honneur, cette année, le thème de la filiation. Des longs et courts métrages ont ainsi été présentés au public et jugés par un jury.

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Quentin Spitaels

Des projections avaient lieu au Cinéma Caméo. J'y ai assisté à la soirée d'ouverture, en présence des réalisateurs et acteurs qui ont amené un brin d'humour à cette cérémonie. Celle-ci a débuté avec une salle remplie pour découvrir le court-métrage « La débandade », de Fanny Dussart. Durant une quinzaine de minutes, la salle rigole devant ces scènes relatant le vécu d'hommes dont la sexualité déraille. Sous une apparence humoristique, la réalisatrice soulève un questionnement plus profond sur la pression sociétale quant à la performance et la représentation de la virilité, notamment dans un monde où le féminin s'affirme.

Suivait le long-métrage « L'innocent », de Louis Garrel. Les spectateurs ont suivi le parcours d'Abel après qu'il ait appris le mariage de sa mère avec un prisonnier.  Un dévouement touchant pour la protéger va l'amener vers de nouvelles perspectives, surprenant le public dans un registre mêlant scènes dramatiques et éclats de rire.

Des projections se déroulaient également au Delta. J'ai eu la chance d'y apprécier quelques jours plus tard le documentaire « Sœurs de combat » en présence de son réalisateur, Henri de Gerlache. Un voyage à travers le monde pour capter et interroger des combats en faveur du climat, menés par une jeunesse féminine. Cet engagement est croisé avec celui de Julia Butterfly. On découvre cette militante qui a vécu 738 jours en haut d'un séquoia il y a 20 ans, avec l'objectif de sauver de l'abattage une forêt millénaire. En interview à la fin de la séance, le réalisateur nous a confié que ce documentaire inspirant, programmé en octobre dans certaines salles belges, sera diffusé à la télévision dans le courant du mois de novembre.

Pour cette 37ème année, des nouveautés.

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Quentin Spitaels

Tout d'abord, l'investissement du FIFF'OFF dans un nouveau lieu, complémentaire aux structures existantes :  « La NEF, espace culturel d'Harscamp », l'ancienne église Notre-Dame d'Harscamp, désacralisée en 2004.

Dans ce nouveau pôle culturel insolite, une pléthore de DJ Sets mettait l'ambiance chaque soir. Nous avons donc notamment eu le plaisir d'aller danser sur le carrelage, au milieu des lumières violettes au rythme des sons sélectionnés par DJ Gaz & MC Ginette, mettant à l'honneur une playlist de voix féminines.

Le FIFF'OFF, organisé depuis 2020,  offrait également des temps plus calmes pour se détendre, papoter et se rencontrer entre et après les séances, notamment autour d'un bar. Le public a également pu y rencontrer des réalisateur·rice·s, acteur·rice·s, scénaristes, musicien·ne·s rencontres, des projections-événements, ...

Autre nouveauté, le rooftop du Delta investi par Solidaris et La maison des jeunes de Saint-Servais. Un lieu de détente, de rencontre, de création et d'expression, essentiellement à destination des jeunes. La soirée d'inauguration de cet espace « Chill out » programmait notamment des DJ sets, open session, du street soccer (panna), et un espace créatif. 

Le FIFF, c'est également le « FIFF Campus », c'est-à-dire des films, des ateliers et des animations ludiques et éducatives destinés aux élèves, de la maternelle à l'université, qui ont enthousiasmé nos enfants. Lors de la semaine du FIFF, on se voit aussi invités à participer à des ateliers (tels que la découverte des maquillages effets spéciaux), des concerts, et des visites (telles que la découverte d'un plateau de tournage, une balade nature avec Natagora,...). Mais, c'est aussi un encadrement et une communication de qualité dont on a pu bénéficier, ainsi qu'un accueil sympathique offert par le personnel des établissements et les bénévoles.  Un seul regret, ne pas avoir pu y aller tous les jours !

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Quentin Spitaels

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illustration , 3 personnages assis dans une salle de cinéma regardent un écran dont jaillit le texte "Anima, soirée"

Le festival Anima s'invite au Caméo

Il s'agit de quatre membres d'un groupe de musique sur une scène pleine d'instruments de musique.

Whoman, le groupe de musique à connaître absolument !

il s'agit d'une illustration en noir et blanc représentant le visage d'une femme, Lutanda. Elle est sur un fond rayé jaune et blanc.

Lutanda, une artiste du Labo Astrid

On y voit un visage, celui de Félix, un artiste. C'est une illustration en noir et blanc sur fond rayé jaune et blanc.

Félix, un super artiste du Labo Astrid !

illustration d'une main qui écrit  " interview"  à la plume , autour sont dessinés des décorations type enluminure

Un aperçu dans la société archéologique de Namur !

illustration d'une main qui ecrit les lettres "a b c d " à la plume, avec des décorations style enluminure autour

Retour dans le temps à la Société Archéologique de Namur

C'est une illustration signée Louie Dole en noir et blanc sur fond blanc et jaune qui représente Carine en train de sourire; Elle regarde droit face à l'objectif. Elle a des cheveux blonds et des yeux clairs.

Carine, une artiste peintre du Labo Astrid !

C'est une illustration en noir et blanc sur fond rayé jaune et blanc de Catherine. Elle porte un t-shirt rayé et manipule une plante. Elle a le regard porté vers la gauche et elle porte des lunettes. Elle a des cheveux courts foncés.

Jamu, une artiste fantastique du Labo !

C'est le visage de Mei illustré en noir et blanc sur un fond jaune et blanc. Elle pose sa tête contre sas main et regarde légèrement vers sa gauche. Elle a une expression sérieuse et quelques taches de rousseur. ses cheveux tombent, ils sont lachés.

Mei, la tatoueuse du Labo Astrid nous parle de son projet !

C'est le visage de Marie-Aude illustré en noir et blanc sur un fond jaune et blanc. Elle regarde droit devant elle et se bouche la bouche avec son index. Elle a les cheveux attachés derrière elle.

Marie-Aude, une artiste pluridisciplinaire du Labo Astrid !

Les 4 membres du groupe "Glauque" sont illustrés en noir et blanc sur un décor ligné jaune et blanc. Deux d'entre eux sont assis sur un canapé tandis que l'un est par terre. Le quatrième est assis sur le dossier du canapé.

Glauque, un groupe de musique à découvrir !

C'est une illustration en noir et blanc de Stan

Stan, un super occupant du Labo Astrid !

Illustration de mains qui dessinent des traits qui se transforment en partitions de musique. Le bâtiment du Delta est aussi représenté entre ces lignes. Il est écrit "Spotlight" au centre.

Spotlight : l'expo qui illumine le Delta !

Logo du The Extraordinary Film Festival

TEFF | Lettre d'amour à un festival d'utilité publique