DUPLEX: Le tour du monde en 80 minutes

Tout commence par une rencontre entre deux musiciens belges, le violoniste Damien Chierici et l'accordéoniste Didier Laloy. Ils avaient été appelés pour collaborer sur un projet. 

Ils se rendent vite compte qu'il y a une certaine alchimie qui passe entre eux deux et que leurs mondes et influences musicales vont bien ensemble. 

Didier Laloy et son accordéon diatonique sont déjà bien connus de la scène musicale « world music » européenne. Didier a déjà participé à de nombreux projets et a aussi joué sous son nom.

Damien Chierici a quant à lui des influences qui vont du classique au pop-rock en passant par l'électro. Il fait notamment partie de Kowari, qui est un de mes énormes “coup de cœur". 

Ils décident donc de créer ce projet qu'est Duplex. Peu de temps après débarque le covid. Ce qui bien évidemment va mettre le projet en stand-by au niveau des rencontres. Mais ils continuent à composer et à communiquer. Damien s'étant plongé dans la lecture de Jules Verne, et plus particulièrement « Le tour du monde en 80 jours », ils se sentent inspirés de donner une certaine couleur à chaque chanson, chacun amenant sa touche personnelle. Ils nous embarquent donc dans leur tour du monde en 80 minutes.

Ensuite, Olivier Cox à la batterie et Quentin Nguyen aux claviers rejoignent le duo d'origine. L'arrivée de ces deux musiciens va rajouter une touche pop-électro aux compositions existantes.

Il y a environ 2 mois, lorsque j'ai vu que Duplex venait jouer à Namur, j'ai proposé l'événement à Cinqmille. Et j'ai bien fait ! 

Déjà à ce moment-là, le concert affiche complet. 

Le 18 mars, mon acolyte Laurie et moi-même débarquons au Théâtre Jardin Passion. C'était une première pour moi dans cet endroit (hé oui, il faut un début à tout). Bien entendu, le public est présent. Ce soir-là, Duplex est en formation réduite. En effet, le groupe a décidé de jouer en duo dans les salles où il n'y a pas suffisamment d'espace pour caser la batterie et les claviers. Damien et Didier jouent donc à 2 avec une bande enregistrée qui remplace les musiciens absents.

Ils nous embarquent dans leur tour du monde. Le voyage va de la Bretagne aux îles  Lofoten en passant par la Bulgarie, le Canada et bien d'autres endroits. Cette balade musicale entraîne le public enthousiaste par ce que les 2 musiciens proposent.

Nous traversons donc ce Maelstrom avec grand plaisir. Quand je parle de Maelstrom, il n'y a rien de catastrophique. C'est juste le nom de leur premier album !

Entre chaque morceau, Damien et Didier racontent avec humour les origines de leur musique. Et comme la salle n'est pas grande, il y a une chouette interaction avec le public. Lors d'une chanson, ils sont descendus jouer au milieu des spectateurs.

Ce que j'apprécie particulièrement pendant leurs concerts, c'est de voir le plaisir qu'ils ont sur scène. Il y a quasiment tout le temps un sourire sur le visage des musiciens. Et c'est top de les voir s'amuser et avoir une chouette complicité sur scène. 

L' absence d'Olivier Cox et de Quentin Nguyen ne se fait pas trop ressentir, même s'il y a un quelque chose de moins organique au niveau du son. Laurie et moi étions allés voir Duplex lors d'un de leurs concerts « full band » à Marche-en-Famenne. Il est clair que le ressenti est légèrement différent, mais le concert à Namur n'en est pas moins bien. 

 Personnellement, je vais continuer à suivre leur actualité et découvrir ce qu'ils vont proposer.

Quant à vous, si vous voulez découvrir de la « Pop Folk World Psychedelic Music inspired by travels » (c'est comme cela qu'ils se décrivent sur leur site), rendez-vous sur les réseaux sociaux, plates-formes de streaming ou encore mieux, allez les voir en live !