Dresscode : la cold wave made in Namur

Interview de Virginie Clausse / Photographies de Frédéric Beth

Dresscode distille sa musique cold wave depuis bientôt deux ans. Après un 1er EP et une série de concerts affichant complet devant un public avide de danser et de s’évader, les Namurois seront en tête d’affiche de la Fête de la musique, ce 19 juin au Belvédère. Rencontre avec David (chant), Fred (guitare), Antoine (basse) et Pitt (batterie).

Cinqmille : En janvier, vous avez sorti un single, Storm, accompagné d’un clip. Comment cela s’est-il organisé dans le contexte sanitaire ?

Dresscode : Pour la 1ère fois, nous avons pu enregistrer un vrai clip, avec tout ce que cela implique côté technique et logistique : trouver un endroit, l’équipe (maquilleuse, caméraman, etc.) et toutes nos économies ! (rires) C’était une belle expérience. Le contexte sanitaire a surtout impacté l’organisation, car tout a été préparé à distance, et il était nécessaire que tout le monde comprenne bien ce qu’il aurait à faire ce jour-là. Sinon, sur place, nous avons respecté la distanciation, le masque lorsque nous étions proches. Le plus étrange, c’était de se revoir après autant de temps.

C : Avez-vous axé la communication médiatique autrement, durant cette période ?

D : Pas vraiment, car la communication, surtout sur les réseaux sociaux, est le nerf de la guerre depuis un moment déjà. Aujourd’hui, être un bon musicien ne suffit plus, c’est le nombre de vues sur YouTube qui compte. La com’, c’est un boulot non-stop. Certains musiciens ont proposé des lives, des séquences régulières durant le confinement. C’était une  bonne idée, mais il reste à voir comment exploiter cela, maintenant. Être dans l’urgence, sortir un nouveau truc tous les deux jours, ce n’est pas Dresscode. Nous, ce qui compte c’est de partager notre musique dans la durée, ne pas faire de l’instantané. On veut proposer notre passion, rassembler des fans, un peu comme lorsqu’on achetait un nouveau CD – dans notre adolescence – et qu’on allait l’écouter chez un pote. C’est ça notre esprit : du plaisir et du cœur avant tout. On a atteint un stade de notre vie où nous restons rêveurs, on veut faire vibrer le public, mais on reste lucides : nous avons tous une vie en dehors des concerts et des répètes. Nous avons la chance d’avoir un public qui nous suit depuis plusieurs années en raison de nos parcours respectifs, ça aide à garder cet état d’esprit de partage et de simplicité.

C : Un nouveau batteur vous a rejoint, Pierre « Pitt » Abras, qu’est-ce que cela apporte au groupe ? Et toi, Pitt, qu’est-ce qui t’a convaincu d’intégrer Dresscode ?

D : C’est excellent! On se connaît tous depuis plusieurs années et ça fait du bien de se revoir. Le jeu de Pitt a une vraie identité rythmique, c’est un plaisir pour Dresscode.

Pitt. Je suis super content de jouer avec eux, et à nouveau avec Fred (les deux compères ont œuvré auparavant dans Silent) : c’est à lui que je dois 70%  de mon jeu, il m’a toujours poussé à donner le meilleur de moi-même. Mon autre groupe, Banging Souls, est un tout autre genre. Dresscode, c’est un challenge, car ce n’est pas mon type de musique à la base. Mais quel plaisir de varier les styles !

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Crédit Photo : Frédéric Beth

C : Vous avez à présent une agence de booking, Rock Nation. Qu’est-ce que cela implique?

D : L’espoir d’une structure qui nous guide, nous soutienne et nous trouve des dates où partager notre musique. On est dans le concret. Ce qui change, c’est que nous sommes habitués à nous bouger nous-mêmes pour trouver des dates. Ici, quelqu’un arrange tout pour nous, sans que nous investissions trop d’argent. Cela nous permet de gagner du temps et d’espérer de plus en plus de belles dates… C’est aussi un plaisir et un gage de confiance de voir que quelqu’un croit en nous.

C : Vous assurerez la tête d’affiche de la Fête de la musique, ce 19 juin, au Belvédère. Quel effet cela vous fait-il ?

D : C’était une vraie surprise d’apprendre ça! Un honneur. L’organisation nous témoigne une énorme confiance, mais cela nous met aussi une forme de pression… positive ! Nous voulons être à la hauteur de ce que l’on attend de nous. Ce concert doit être le point d’orgue de la Fête de la musique, et on ne va pas décevoir : on ne vient pas en touristes ! (rires) Vivre des émotions et permettre au public un moment hors du temps, c’est ça notre objectif… 

C : Quelle est votre actualité, vos prochaines dates ?

D : Nous allons très prochainement sortir une cover d’un groupe qui nous a beaucoup influencé. Ce morceau, c’est une sorte d’hymne pour plusieurs générations, mais on a voulu le mettre à notre sauce. Un clip doit l’accompagner… Surprise !

Nous jouerons aussi à Huy, le 16 juillet, dans un endroit incroyable, le couvent des Frères Mineurs, à l’occasion de Out For The Summer.

La suite, c’est de finaliser un nouvel EP de cinq morceaux pour le mois de septembre. On est dans les starting blocks !

On se rend compte qu’on a énormément de gens autour de nous qui nous apportent leur soutien, leur talent, leur bienveillance.  On veut continuer à partager cela. Notre souhait, c’est que Namur devienne une place incontournable de la musique alternative. Que les gens puissent se déplacer en masse à des concerts et découvrir. Jouer dans de grands festivals ou sur de grandes scènes nous attire, c’est certain. Mais quel bonheur ce serait de jouer lors d’un Verdur Rock plein à craquer, de retrouver les places lors des Fêtes de Wallonie !

C : Merci, Dresscode, et à bientôt sur scène !

D : Merci, Cinqmille, à bientôt !

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