Par Manokham Sivoravong

Ce mercredi 9 mars 2022, c’était jour de messe… Ah non, plutôt jour de fête. Fini le CST, fini la limite des jauges… Back to the Future ! Pour reprendre nos bonnes vieilles habitudes, je suis allé explorer ce nouveau lieu culturel, la Nef.

Pendant 5 ans, on va pouvoir compter sur l’asbl pour enrichir l’offre culturelle namuroise. Fini de dire qu’il n’y a rien à faire dans la belle endormie. Ce nouveau lieu se situe à l’Eglise Notre Dame d’Harscamp, dans le cœur du centre-ville.

19h45… J’enjambe les marches de l’église, soulève le rideau noir quand je rentre et mes yeux se lèvent automatiquement vers le haut pour admirer l’architecture de l’église. Même si nous étions en soirée, cet ancien lieu de culte m’a laissé sans voix. J’ai hâte d’y revenir pour le visiter en pleine journée. J’étais enchanté de découvrir ce patrimoine de notre ville.

Pour le premier concert, quoi de mieux que de recevoir Antoine Wielemans. Plus connu sous l’étiquette des Girls In Hawaii, sûrement l’un des groupes les plus célèbres de notre royaume, actifs depuis 2001. C’est sous un registre différent qu’il nous présente son projet solo, pour lequel il chante en français.

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Avant de développer mon ressenti, j’aimerais vous parler de la première partie. Avec grand regret, ce n’était pas Brèche de Roland (pour cause de maladie) : Condore (Leticia Collet), la remplaçait. Pour les connaisseurs de la scène indé belge, elle est membre du groupe Dan San. Elle accompagne Antoine dans cette aventure ainsi que David Picard (Applause, Atome).

Accompagnée uniquement de son piano, l’artiste nous a offert un court set d’une douceur intemporelle. Grâce à l’acoustique de l’église, sa douce voix nous fait rentrer directement dans son incroyable univers et nous a littéralement transportés dans les pays scandinaves. Un petit quelque chose d’Agnès Obel... Condore faisait partie de la liste des artistes belges que je souhaitais découvrir sur scène. C’est chose faite : quelle belle découverte !

Après avoir rincé mon gosier (à l’eau, svp), la cloche retentit : c’est l’heure de rejoindre la salle. Je dois vous avouer que j’ai cherché dans maps où se situe Vattetot-sur-mer. C’est dans cette commune normande qu’Antoine s’est isolé pour écrire et composer son album.

Dès les premières notes, on distingue immédiatement la signature vocale. Encore plus fragile, encore plus de douceur et d’authenticité. Cet album est vraiment fait pour jouer dans des petites configurations, et la nef lui a offert un écrin parfait.

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Entre les morceaux, Antoine prenait plaisir à échanger avec le public, à nous raconter la partie de pétanque un soir d’été à Vattetot-sur-mer ou nous parler de la crainte pour tout artiste de jouer dans une église (à cause de l’acoustique) : « On s’était dit, merde ! ». Finalement, tous les ingrédients étaient réunis pour que cette soirée soit parfaite. Nous avons même eu droit, en plus de quelques morceaux de Girls in Hawaii, à une réinterprétation de «La Rua Madureira » de Nino Ferrer et Daniel Darc.

Après le concert, j’ai eu envie de prendre le premier train vers Oostuinkerke et y pécher des crevettes à cheval. Je caricature à peine le trait.

On attend avec impatience le prochain projet de Girls in Hawaii mais surtout, on espère qu’il y aura une suite à ce projet solo. C’est de l’or (bleu) qu’on a eu dans nos mains (surtout dans les oreilles) !

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